Concept UBUNTU
«
Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous.
»
Partage :
Janvier 2023 :
- Partage d’une rétrospective d'un parcours de l'année écoulée pour les bahá’ís
...Le début d’un nouveau voyage
parcours qui nous motive et nous donne beaucoup d’espoirs pour 2023 et malgré toutes les perturbations omniprésentes de notre actualité !
Quelques activités :
Autour d’une Tisane, partages sur :« Qu'est-ce qui donne sens à ma vie ?
, le vendredi 10 novembre 2023 à 20h00 » - 6 personnes,
Nous avons utilisé un extrait de l’émission
Comment donner un sens à sa vie ?
- Grand bien vous fasse France inter - Ali Rebeihi - France Inter du Jeudi 26 octobre 2023 en écoutant la présentation de
Caroline Protat (que j’essaie de retranscrire ici) :
...comment donner un sens à sa vie, c’est ma grande question ? Moi je fais parti de cette génération à laquelle on a donné le choix, des études aussi longtemps que tu peux,
des enfants si tu veux, quand tu veux. Alors j’ai étudié beaucoup, longtemps et le sens de ma vie je pensais qu’il viendrai avec le temps
et bien « spolieur » non ? S’interroger sur déjà donner un sens à sa vie est déjà un privilège, j’en ai déjà
conscience parce que des million de personnes à travers le monde, on ni le temps, ni les moyens de se poser la question, pour eux il s’agit de l’affronter la vie, pourtant c’est
une réalité partout et tout le temps je suis à la recherche de sens. Moi j’ai encore une chance folle, celle d’avoir envie de me lever le matin d’enfourcher mon vélo
en direction de la maison de la radio, même si c’est mon métier et que je suis payé pour çà, je commence moi aussi a être épuisé par l’actualité,
guerre en Ukraine, guerre au proche orient, pauvreté, droits humains bafoués, la planète qui est entrain de cramer et encore cela est vraiment vraiment une estimation non exhaustive.
Je ne peux pas m’empêcher de m’interroger, où est le sens de la vie où peut-être, peut-on encore trouver du sens, je ne sais pas ce que vous ressentez les générations
précédentes, si elles aussi avaient l’impression de fin du monde, cette sensation d’une humanité qui ne s’écoute plus, quoi qu’il en soit ma génération,
elle, elle ne peut plus attendre et je crois profondément aujourd’hui le sens de nos vies, nous le trouverons dans l’engagement.
Ils sont nombreux mes amis qui commencent par étudier pendant des années et nous avons tous collectivement espéré que l’épanouissement c’est le travail qui allait
nous le procurer, aujourd’hui pourtant, ils sont de plus en plus à tout lâcher et ils s’engagent, ils ne veulent plus que quelqu’un d’autre ait leur avenir entre les mains,
ils veulent agir directement pour demain, dans les associations, les collectivités, les entreprises locales qui agissent pour le bien commun. L’épanouissement par le travail certes, mais un
travail qui a du sens, par le temps aussi pour soi, pour les autres, pour ses amis, pour ce qui est important. Mon travail ici a du sens bien sure, participer à informer des citoyens et des citoyennes,
donner la parole à celles et ceux qui ont des clés pour demain, c’est ce que j’ai toujours voulu faire et c’est une immense chance d’avoir la possibilité de le faire.
Mais une fois la porte de la radio franchi quand il ne reste plus que moi et le monde autour, j’ai encore du mal à trouver du sens à mon existence et à surmonter ce sentiment
d’absurdité qui est en moi. Si le monde est en feu faut-il aller le sauver ou se laisser porté ? Face à l’actualité et à ses atrocités ma vie a t-elle une
utilité ? Comment contribuer faire sa part, avoir un impact positif autour de moi ? Qu’est-ce qui restera après moi ? Et si j’ai pas d’enfants qui se souviendra
de moi ? C’est peut-être nombriliste mais j’ai besoin de me sentir utile de faire en sorte que ma vie n’a pas été si futile. Alors, oui parfois je les envie ses amis qui ont tout quitté et trouvé un sens à leur vie, souvent même mais pour l’instant « Ali » je cherche encore du sens à la mienne !
D’autres notes de l’émission :
Les 3 sens de ce mot (comme objectif, le projet qu’on ce donne, la direction qu’on donne à la vie qu’on mène ; comme sensibilité ; comme signification.).
Guillaume Fond : Médecin psychiatre...qui a écrit un livre : "Je fais de ma vie un grand projet", 2018, aux éditions Flammarion
... " chercher un sens ça permet de conjurer l’angoisse existentiel ? "
Oui, en fait, à partir du moment où on est aligné, c’est à dire, nos actions sont en accord avec nos valeurs. Les valeurs, c’est des concepts qui sous tendent à nos actions,
et on parle d’action valorisés par opposition des actions qui ont pour but d’échapper à la souffrance, ça ce sont des choses que nous explorons dans une thérapie qui s’appelle « thérapie d’acceptation et d’engagement », on étudie avec la personne quelle sont les valeurs, c’est à dire les choses qui lui permettent de ce sentir aligné avec ces actions. Souvent les personnes qui sont dans la souffrance, ce sont des personnes qui ont été déconnectées de leurs valeurs...
La vie et le sens sont deux choses différentes.
Laurence Devillairs (philosophe)
...On dit avant, il y a de grands pourvoyeurs de sens la religion, les politiques le famille, les codes bourgeois, mais de nos jours, il y en a tout autant, d’une certaine façon les réseaux sociaux jouent se rôle de grand pourvoyeurs de sens. Pourquoi , Parce que précisément la vie n’a pas de sens, tout notre travail c’est de tenter de nous en donner..... c’est essayer dans cette terrible réalité, d’avoir des éclaircies de sens.
...
Olivier Pourriol:
...ce qui rends les gens malades c’est le travail de plus en plus, c’est la société, c’est l’impossibilité d’aligner ses valeurs personnelles avec ce qu’on est obligé de faire, on passe sa vie à renoncer ces propres valeurs, à agir contre soi et à un moment on se retrouve en contradiction et on se casse, on tombe, mais il faut pas oublier l’inverse, si quelqu’un est aligné avec ses va leurs, la plupart du temps il y a un prix à payer. Et on l’a vu avec des grand philosophe comme Socrate, il est condamné à mort pourquoi ? Parce qu’il est aligné avec ces valeurs• il faut pas oublier çà, être aligné avec ces valeurs, il faut être prêt à la plus grande solitude et il faut être prêt à le payer de sa vie éventuellement....
Cédric Enjalbert : ... la sensibilité ... donc on peu pas donner du sens à sa vie sans avoir une sensibilité aux autres, à ce qui nous entoure à notre environnement, il faut développer çà c’est un travail mais ce travail seul ne suffit pas et c’est la deuxième chose que je voulais souligner, c’est qu’il faut parfois qu’il y ait des « chocs de finitudes » • pour qu’on prenne conscience de notre mortalité, que la vie n’est pas infinie, que le temps est compté et qu’il va falloir se bouger pour essayer de donner à sa vie une forme qui nous convienne un peu plus que celle qu’on avait jusqu’à présent.
Laurence Devillairs :
ce qui donne sens à la vie... c'est l'action...
mais l’action ne se déroule pas dans un décor lisse où bienveillant pour employer un mot très à la mode. La plupart du temps nous agissons sur un fond d’injustice en réclament, non pas tant du sens, mais de la justice par exemple et c’est vrai qu’il y a un prix à payer. Il y a le prix à payer que nous crions dans le désert. Mais n’empêche que cette action et le fait de réclamer justice est même plus fort que le sens, qu’après tous le sens pourrai me conduire à me dire écoute t’en fait pas laisse faire, laisse dire , reste tranquille, ben non, il vaut mieux l’inquiétude du fait de réclamer justice, même si c’est au prix de la valeur de la tranquillité et du confort, mais c’est ça qui finalement compte. Sans l’action et sans cet espèce de besoin de justice qui nous taraude, je ne suis pas vraiment certaine que nos vies ont vraiment du sens.
Guillaume Fond :
Mon constat, c’est que les personnes les plus engagées sont les plus heureuses, ...
Les personnes qui investissent leurs ressources dans la collectivité c’est à dire tourné vers l’autre donc avec des objectifs altruiste sont beaucoup plus heureux, éprouvent beaucoup plus de sens que celles qui les investissent dans des objectifs égocentriques.
Laurence Devillairs : plinthe• il y a un droit à la plinthe et que nos quêtent de sens, fait que parfois on passe trop vite sur la plinthe ou en général sur le négatif que nos vies peuvent • rencontrer. Je pense que si on écoute pas la plinthe, elle se pervertie, elle s’amplifie. Il y a une gratitude à écouter la plinthe de l’autre et à pouvoir la formuler. (Ricoeur??) dit « la seule chose qu’on puisse faire quand quelqu’un se plaint, c’est l’écouter. », c’est laisser la plinthe se plaindre, c’est important...
espérance : je pense qu’il y a une espérance totalement laïque qui n’a pas besoin d’un haut delà d’un paradis, d’un enfer. C’est le moteur de nos actions.
Camus parle de l’indifférence du monde, le monde ne vous veut pas de mal, une forme de clarté du monde.
...
Le philosophe Alain disait l’humeur c’est presque le monde, vous en êtes responsable et en même temps vous avez pas choisie votre humeur. Il y a ceux qui ce lèvent en se plaignant, ceux qui se lèvent avec le sourire, c’est une forme d’injustice fondamentale et la question est est-ce que ceux qui se plaignent peuvent finir par être heureux ? ...Pas de s’écouter et ce plaindre, d’écouter le monde qui lui se plaint pas.
Cédric Enjalbert : • le sens n’est seulement une question subjective, faire des pyramides en allumette, sudoku toute la journée, on aurait du mal à dire que cela a du sens, il faut qu’il y ait une dimension subjective mais cela ne peut pas être la seule, il faut qu’il y ait aussi une dimension objective que ce soit reconnu par des gens extérieur, qu’on puisse admettre qu’il y a du sens dans l’action qu’on mène. Le sens de la vie est entre ces deux pôle qui est le subjectif et objectif.
Laurence Devillairs : La question du sens de la vie n’en masque pas une autre qu’est bien plus terrible, c’est celle de la liberté . C’est que nous sommes totalement libre de vivre notre vie et sa c’est terrifiant en réalité• Ce poser la question du sens de notre vie, est-ce pas une façon d’escamoter la question bien plus terrifiante de la liberté que j’ai à lui donner du sens ou pas. C’est pas parce qu’on a des enfant que notre vie à plus de sens• derrière il y a la question de la liberté, on est complètement libre d’accepter tel ou tel sens, de refuser, d’en donner, de ne pas en donner, je crois que ça fait peur, plus peur que la question du sens•
Nous avons aussi parlé de thérapeute en mémoire cellulaire, de teinture mères, d’acupuncture.
Autres échange sur la citation d'extrait d'un
écrit de Bahá'u'lláh
" Le grand Être dit: Béni celui qui se lève pour servir les plus hauts intérêts des peuples de la terre. "
Et l’
extrait du Livre 3
: Enseigner des classes pour enfants, première année : ...pierres précieuses dont chaque individu est doté ;
se trouvent celles appelées « qualités spirituelles », considérées comme des structures permanentes sur lesquelles on peut construire un bon caractère noble
et droit. Le fait qu’elles constituent une catégorie distincte de « vertus » - un terme général utilisé pour tout type d’attribut louable, y compris
les habitudes et les attitudes ainsi que les compétences et les aptitudes • les qualités spirituelles en tant que faculté humaine , doivent être développées dans cette vie pour nous aider et nous assister dans notre voyage éternel vers Dieu. L’amour de Dieu et la connaissance de Dieu sont indispensables pour développer les qualités spirituelles• éviter de considérer le développement d’un caractère noble essentiellement en terme de modification du comportement.
Festival de familles à Tours :
L'objectif des festivals de famille est de créer et renforcer des liens d'amitié pour construire des communautés
aimantes et de soutien mutuel, dans une ambiance joyeuse et bienveillante.
Tout le monde est bienvenu à n'importe quel moment, pas besoin d'être disponible les 3 jours complets
pour participer. Pour les enfants un programme spécifique est prévu. Apporter vos chants et votre bonne
humeur !
--> dimanche 22 octobre 2023 - 21 personnes au total ont participé (au domicile d'un ami).
--> vendredi 14, samedi 15, dimanche 16 juillet 2023 de 11h00 jusqu'en soirée - 32 personnes au total ont participé à un moment ou un autre sur les 3 jours.
À tour de rôle le 14 au parc de la Cousinerie à Tours Nord, le 15 au parc des Bretonnières à Joué les Tours, le 16 au parc de Sainte Radegonde sur les bords de Loire (avec à chaque fois la possibilité de se rapatrier chez un ami en cas de pluie).
Parmi les activités qui ce sont déroulés : le matin atelier-échanges à partir du support " Atteindre l'excellence ", après le pique-nique, au choix ateliers divers intergénérationnels en plein air (créatif, physique, projet de service, mieux se connaître) et en soirée films-échanges.
Dimanche 25 juin 2023 à 12h00, un pique nique ouvert à tous au parc de Sainte Radegonde - 17 personnes présentes.
Diffusion du film " Lumière du monde ", le vendredi 2 juin 2023 à 20h00 » - 10 personnes.
Autour d’une Tisane, partages sur :« La contribution des femmes au développement de la noblesse de l'être humain
, le vendredi 14 avril 2023 à 20h00 » - 6 personnes,
le vendredi 27 janvier 2023 à 20h00 » (annulation de dernière minute).
Quelques activités : 2022, 2021 et avant....
Activité débutée il y a quelques années entre amis anciens et nouveaux du quartier “ Europe/Coppée ” ou des environs de la métropole de Tours désirant
offrir « une goutte d’eau à l’océan » des services à l’humanité. Nous avons tous l’envie au plus profond de notre cœur de marcher aux côtés de nos amis, pour apprendre et nous accompagner pour contribuer à la
transformation individuelle et collective de notre quartier.
Quelques activités : 2025,, 2024, 2023, 2022, 2021 et avant....
Vous êtes de Tours nord et l'envie de participer :
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